La souffrance - D'après Robert Guelluy
La souffrance modifie mon comportement, m'éloigne de la Présence divine en moi. Si je choisis de la fuir :
En m'étourdissant dans le divertissement, dans le bruit de mes occupations : mon âme est alors accaparée par le monde extérieur.
En me durcissant, en me raidissant, en me révoltant contre cette souffrance : mon cœur se ferme.
En me décourageant, en me laissant écraser par elle : je n'ai plus d'amour.
Ignorer la souffrance, la nier, y succomber… sont de fausses solutions qui nous accablent encore plus.
Dieu nous donne de l'intégrer en nous comme partie incontournable de la vie, comme un chemin de progrès, d'évolution : l'accueillir, recevoir Dieu en elle, l'assimiler dans une nouvelle synthèse intérieure qui deviendra plus riche de lumière et d'amour, de capacité de comprendre et d'aimer.
Toute souffrance est une invitation à un approfondissement de l'âme, à un élargissement de notre faculté d'accueil. C'est une grande éducatrice. Elle est un lieu de rencontre avec le christ souffrant. Elle éclaire l'âme et la rend forte.
C'est souvent dans les échecs qu'il m'est donné de me reprendre vraiment en mains, de me rappeler au réel, de me permettre de retrouver Dieu et ainsi de me reconnaître et de dépasser mon égoïsme.
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